L'expérience ( malheureuse) acquise à l'occasion de la deuxième guerre mondiale à démontré l'importance du corps à corps dans les combats. Dès lors, les armées n'auront cesse de développer les techniques de combat rapproché ou close combat. Pour la première fois en 1947, l'école militaire d'escrime et de sports de combat d'Antibes consacre une large part de son "manuel de moniteur de sports de combat" à l'étude de la technique du combat rapproché.

A côté des coups et prises déjà connus, empruntés de la boxe, apparaissent de nouveaux mouvements très efficaces qui n'étaient jusqu'ici pratiqués que par les spécialistes du judo et du ju-jitsu.
Cette consécration dans un règlement officiel et son enseignement dans le cadre de l'instruction militaire à de nombreux jeunes hommes vont rapidement poser un problème grave et inquiètant à la gendarmerie.

C'est donc, dès cette année 1947 qu'elle va instituer, d'abord dans son fort de charenton, puis répandus dans toutes ses écoles ses "exercices physiques spéciaux".
Désireuse de respecter l'intégrité physique des individus, la gendarmerie va très rapidement encadrer ces exercices par une éthique professionnelle. Ainsi peut on lire dès 1947 "La méthode est basée sur un principe fondamental d'intervention qui veut qu'en présence d'un malfaiteur, même armé et quelque soit la force physique de celui-ci, le gendarme doit:
- S'en emparer sans le tuer et en évitant de le blesser.
- Le mettre hors état de nuire.
- le conduire au magistrat chargé de le faire écrouer."
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Si tu entends la balle siffler, c'est qu'elle t'a manqué !